» Tiz's fiction

Hello les gens !
Comme l'a très bien dit Pailla', il faut remplir cette partie ! ^^

Moi je me dévoue =). Et devant vos yeux ébahis, voici ma nouvelle fantastique, que vous pourrez retrouver dans le livre 34 sueurs froides de la classe de 2nd13 du Lycée GDLT à Metz. (Nan je fait pas de pub de toute façon il n'est plus en vente =F)

Note : me prenez pas au sérieux, ma nouvelle c'est pas du grand art, c'est juste une petite histoire sans prétention =) Mais j'y ai quand même passé énormément de temps.

Note 2: j'avais un sujet, c'était "écrire une nouvelle fantastique", avec tout ce que ça sous-entend, le frisson final, le t'es-pas-sensé-tout-comprendre-c'est-fait-exprès, et tout... Alors si vous ne comprenez rien, c'est normal Oô xD

De Feu et de Glace

Un groupe de gens avançaient hâtivement, silencieux, un après-midi d'octobre. Ils étaient tous de mauvaise humeur à cause du vent qui ne cessait de souffler sur Londres, et plus particulièrement sur Fulham. Une bruine fine mais aveuglante s'était mise à tomber, et rendait la ville plus sombre qu'une nuit d'hiver. Les adolescents accélérèrent encore. Leur destination, Rainville Road, était en vue.
Andrew passa sa main dans ses cheveux blonds platine, désordonnés par l'humidité. Il détestait paraître négligé, mais il évita de faire un commentaire, car il n'était pas le seul à être trempé, mais surtout parce que le vent l'en empêchait. Il leva les yeux pour tenter d'apercevoir quelque chose et vit une faible lueur au bout de la rue.
Il fut surpris et se tourna vers ses amis. Ces derniers semblaient n'avoir rien remarqué. Il se retourna donc vers la lumière diffuse qui se rapprochait. Il ne pouvait détacher son regard de ce point lumineux. Il finit par distinguer une silhouette. On aurait dit un homme qui portait une lanterne.
Mené par le rythme rapide de la marche de ses compagnons, Andrew ne tarda pas à être assez proche de l'homme pour en distinguer plus nettement les traits. Il n'était pas très grand mais était tout de même assez corpulent. Ses cheveux noirs semblaient indomptables, mais le vent paraissait n'avoir aucune prise sur eux, comme si les bourrasques l'évitaient. La pluie aussi obéissait à cette loi, car son jean foncé et son T-shirt blanc étaient secs. Un T-shirt? Par ce temps?
Mais ce n'était pas ce détail qui était le plus étonnant. En fait, il ne portait pas de lanterne, ni aucune autre source de lumière. Il brillait littéralement! Et ses yeux verts et éclatants comme une pierre précieuse fixaient Andrew avec une profonde intensité. Il était... Apeuré? Étonné, peut être?
Andrew voulut se retourner encore une fois vers ses camarades, mais il ne pouvait détacher son regard de l'homme brun diaphane.
Le temps semblait s'être arrêté. De tous les sons de la rue, les gouttes qui tombaient sur le sol, le bruit des pas sur le macadam, le vent qui sifflait, le moteur des voitures, Andrew n'entendait plus que celui de son cœur qui battait.
Les cheveux noir de jais de son vis-à-vis furent caressés par une petite brise, et ses yeux verts profonds, trop profonds, encadrés par de longs cils charbonneux fouillèrent à l'intérieur de son âme. Sa démarche nonchalante s'était suspendue à l'instar du temps, et sa bouche s'entrouvrit dans une réplique muette.
Puis Andrew le dépassa, et dès qu'il ne fut plus dans son champ de vision, le temps reprit son cours.
Il leva la tête, lutant contre une rafale de vent et vit la devanture rouge surmontée de briques orange du Crabtree. Avant de suivre ses amis qui étaient déjà entrés dans le pub, il se retourna pour voir l'homme brun s'éloigner, mais il avait déjà disparu. Il haussa les épaules, songeant que la brume et le mauvais temps l'empêchait de voir convenablement.

En Floride, sur l'île de Key West, Kilian se dirigeait vers Solares Hill. Il profitait du soleil et des légères brises, bien que son humeur soit maussade. Il se sentait terriblement solitaire. Ses pieds traînaient dans la poussière du sol asséché, qui s'accrochait à son débardeur blanc. Tout était plongé dans un profond silence. On se serait cru en plein désert.
Ce fut pour cette raison que lorsque Kilian entendit des bruits de pas précipités, il leva la tête, surpris. Un individu sombre venait à sa rencontre. Il n'avait pas l'air morose ou triste, non, ce n'était pas cela, il était au sens propre obscur.
Un frisson parcourut l'échine de Kilian quand il se rendit compte de la situation. Il était seul, au milieu de nulle part, face à un homme ténébreux qui s'avançait dangereusement vers lui, la tête baissée et l'air affairé.
Tandis qu'il se rapprochait, Kilian remarqua que l'homme était, de surcroit, plus grand que lui. Il ralenti, instinctivement, mais il ne put empêcher leur rencontre. Quand il furent à moins de dix mètres l'un de l'autre, l'atmosphère devint sensiblement électrique et l'air se trouva étrangement plus lourd.
Comme s'il avait sentit ce changement, l'inconnu leva la tête et croisa le regard de Kilian. La première chose que ce dernier remarqua fut la couleur des yeux de l'étranger. Gris, avec des reflets bleutés, couleur ciel d'orage, quand seuls les éclairs viennent zébrer l'obscurité. Il sut à cet instant qu'il était en sécurité, noyé dans le brouillard de ces prunelles.
Son regard ne put s'en détacher mais il remarqua que l'homme était trempé, et ses cheveux d'or étaient agités par un vent fort. Pourtant, seul un léger alizé soufflait sur Key West en cette saison.
Kilian ne fut pas saisi par cette étrangeté, il se contentait de le détailler. Sa peau pâle semblait froide, glacée. Les traits de son visage étaient fins. Sa silhouette était subtile et habillée de lourds vêtement de pluie et d'un long manteau qui claquait au vent. Mais quel vent?
Kilian ouvrit la bouche, comme pour dire quelque chose, mais déjà l'homme blond l'avait distancé. Il ne se retourna pas tout de suite et continua à marcher, encore sous le choc de la rencontre.
Quand il se décida enfin à tourner la tête, l'homme avait disparu.
Il se retourna donc et vit qu'il avait atteint sa destination. La grande grille noire et dorée du cimetière de Solares Hill se dressait fièrement devant lui, et dominait l'île. Quand il poussa la grille, le sentiment de solitude qu'il avait éprouvé vint à nouveau alourdir son cœur et il retint les larmes qui voulaient s'évader de ses yeux émeraude profonds, trop profonds...

Ces magnifike Very Happy