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Winter's Tale - by Baco
 
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♣.. Wolf' Side Story

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Baco
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Admine~Chef des Wolf'~Intermédiare & FOLLE AMBULANTE!

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♣.. Wolf' Side Story _
MessageSujet: ♣.. Wolf' Side Story ♣.. Wolf' Side Story Icon_minitime1Lun 13 Sep - 20:57

♣.. Ze WolfFang's ..♣

Notre Histoire

« Approchez petits louveteaux, je vais vous raconter une histoire… connaissez-vous le mythe de la lune ? Non ce n’est pas la peine de répondre, je le sais, que vous ne le connaissez pas… Pourtant, un vrai loup se doit de le connaître ! Ouvrez bien grand vos oreilles. »

Combien de décennies se sont écoulées depuis ? Des siècles même !
Il fut un temps ou la nuit offrait un ciel grisâtre, et où la lune était terne, quel loup se risquerait à aimer tel astre ? Aucun, enfin presque…
Ce fut une nuit, où les nuages cachaient le rond terne et blanc, et où le ciel était noir d’encre. La pluie achevait le tableau, et dans une clairière on percevait cette pâle lueur : celle du désespoir. Petit louveteau abandonné, quel âge avait-il ? six mois, cinq mois ? Elle pleurait sa douleur, enfouissant son museau humide dans la fourrure blanche et froide de sa défunte mère. Le temps de l’insouciance était finit et plus jamais il ne verrait le regard prévoyant de sa mère, ni ne pourrait entendre les glapissements de joies de ces frères et sœurs. Personne ne savait qui avait fait tel carnage, et le pauvre louveteau ne pouvait s’en rappelait, il ne se souvenait que du sang. Cette couleur écarlate était partout, sa fourrure de jais en était poisseuse, même la pluie semblait ne pas réussir à nettoyer ces vies souillées.
Comment s’appelait-elle déjà ? Nuit, c’est vrai. Pourquoi l’avait-on nommé ainsi ? La nuit c’était moche, tout était gris et terne. La nuit, quand il pleuvait, il faisait noir et on voyait rien. La nuit il y avait plein de bruits étranges : on avait peur la nuit. La nuit il se déroulait des carnages comme ça et on était survivant de telles horreurs, promus à une mort certaine.

Le jeune louveteau finit par partir, sentant les charognards arriver, elle désirait rester seule et ne pas voir ces bêtes arracher la chair de sa famille et l’engloutir avec avidité. Elle n’avait ni la force, ni le courage de les faire fuir, alors elle s’en alla, loin, loin de tout pour pouvoir enfin mourir. Mais son destin n’était pas écrit ainsi, et pour preuve les larmes cessèrent de tomber du ciel ; bien que la pluie continuait de ruisselait dans les yeux onyx de la jeune louve... Les nuages se dissipèrent, pour montrer un cercle blanc, ternis, fichait dans le ciel grisâtre. Blanc, comme la fourrure de sa mère, la même teinte, cette couleur altérée. Nuit vit en cet astre un nouvel espoir, une nouvelle mère en qui elle pouvait compter. Cet œil blanc revenait tous les soirs pour veiller sur la terre. Alors pointant son museau vers le ciel, elle se mit à chanter pour la lune, pour attirer son attention, pour lui prouver sa sincérité.

Ainsi Toutes les nuits, dès que la lune était visible la petite louve s’épuisait à chanter pour elle, sans pour autant obtenir de réponse. Tombant de fatigue, de faim et de soif, elle parvenait à peine à se nourrir et la neige commençait à tomber, laissant la famine inonder la forêt. Ce fut dans un dernier glapissement destiné à l’astre de la nuit qui, pour la première fois lui répondit. Un doux chant l’envahit, la coupant du reste du monde. Combien de temps resta-t-elle en transe ainsi ? Elle ne saurait répondre, mais à son réveil, une nouvelle énergie naquit en elle, et ce, grâce à la lune.

Nuit finit par réussir à vivre tout en chantant pour la Lune, en guise de remerciement, l’immense astre essayer d’aider de son mieux la jeune orpheline. Toutes deux étaient seules et délaissées aux bons soins de la tristesse, l’une était une déesse déchue, l’autre une âme sans destin.

Vers ses quatorze lunes, la jeune louve rejoignit une meute qui ricana de son soit disant culte. Pour Nuit, l’astre blanchâtre n’était que sa seconde mère pour elle, une mère triste.
Cette petite louve découvrit bien vite ce dont étaient capables ces semblables. Ils passaient leur temps à faire la guerre, à s’entretuer pour quelques bouts de terrains. Pendants des lunes elle se mit à errer de meutes en meutes, essayant de les convaincre, de leur inculquer une nouvelle sagesse : celle du respect de la vie. Au fil du temps, Nuit comprit qu’elle était la seule à entendre les esprits. Le plus grand pouvoir que lui avait conféré la lune fut celui de l’écoute de ceux là, elle pouvait converser avec les arbres centenaires, le vent, l’eau et la terre, avec les morts aussi. C’était ce qui faisait sa maturité et ce qui manquait aux autres loups pour comprendre. Elle avait presque peur d’elle-même, de virer dans cette soif de sang, et elle se mit à haïr ces crocs plus que tout, car c’était une arme de guerre, un miroir sanguinaire, à son goût du moins.
Et puis au final, Les loups, commencèrent à comprendre les légères voix qu’ils percevaient, mais ils ne changèrent pas pour autant. Leur mentalité changea, ils ne le montraient pas, et ils avaient beau la rejeter, ils l’aimaient bien ce petit bout de louve excentrique. Mais ce n’était pas pour autant qu’ils arrêtaient les effusions de sang.

Un jour, pendant que Nuit accomplissait le mois de ses vingt lunes, elle rencontra une meute qui aimait plus que tout le pouvoir et l’ambition, chose qui causait bien évidemment des batailles. Elle rentra dans cette meute, combattit à son grand dégoût à leur côté pour se faire accepter et parla des esprits, et de la paix à ses nouveaux frères et sœurs de meutes.

« Penses-tu que nous n’avons que faire de tes utopies, notre meute est des plus soudées, et tu veux nous demander plus ? »

Cette réponse fut négative, comme toutes les autres, et Nuit commença à désespérer. Il n’y avait qu’un loup qui la comprenait, car lui aussi entendait parfaitement bien les esprits, mais sa meute lui était bien trop importante pour qu’il ne la quitte et devienne pacifique. C’était un grand loup au pelage presque doré, ces yeux noirs étaient ternis, il se prénommait Épis et avait un an de plus que sa jeune amie. Tous deux étaient comme frères et sœurs.

Cependant, le destin était clair et malgré l’aide de sa « mère adoptive » elle ne pouvait y échapper. C’était une nuit de pleine lune, et sous le ciel grisâtre se déroulait une grande bataille, celle qui opposait les deux plus grandes meutes de la région. Nuit combattait auprès des siens avec appréhension néanmoins, mais elle s’était juré de protéger Épis dont le pelage or tâché d’un liquide écarlate était bien visible. Il était une proie de choix étant donné qu’il était le frère de la louve alpha, celle qui menait la meute auprès de son compagnon qui se nommait Ciel.
Son pelage ébène était poisseux à cause du sang de ses adversaires qui éclaboussait sa fourrure, ses yeux étaient emplis de larmes et de détermination. Tuer lui était difficile, mais pourtant elle le faisait, pour protéger ses compagnons qui l’avaient acceptée malgré ses idées étranges.
La louve perçut un cri d’avertissement qui venait d'un chêne non loin observant la scène, et elle tourna aussitôt la tête vers Épis : il était aux prises avec un adversaire fort, et un autre loup immaculé allait attaquer son frère de meute par derrière… Et le tuer par la même occasion. Rapidement, elle fit faux bon à son ennemi et sauta sur le loup qui bondissait sur le canidé doré. Ils firent un roulé-boulé ensemble et Nuit parvint à lui trancher la jugulaire, hélas son ennemi s’était écroulé sur elle et elle n’arrivait plus à bouger pour repartir, elle peinait à respirer déjà. Conscient de sa faiblesse, un ennemi en profita la tiré de là, et tant dit qu’elle se relevait toute penaude, un violent coup de croc la cueillit sur la tempe.
S’écroulant sur le sol gorgé de sang, la jeune louve perçut les pleures des esprits et entendit le cri de souffrance de la lune. Tout devint noir peu à peu, les bruits s’estompèrent, la douleur même sembla s’effacer, seul l’ombre de la mort planait autour de la louve. Puis tout sembla s’arrêter, son cœur se figea entre les serres de la faucheuse, tout autour d’elle cessa de bouger. Arrêtant de résister, elle se laissa emporter sur les flots éternels.
Épis hurla son nom, se débattit, reçut une blessure profonde sur le flanc, se vida de son sang, mais continua d’avancer. Un long sanglot se fit entendre, le vent hurla sa colère envers l’horreur de la guerre, les arbres chantèrent une plainte sanglante et tous s’arrêtèrent, conscient pour la première fois de l’importance des éléments. Tous cessèrent le combat et fixèrent la forme d’encre écroulée sur le sol. Le loup doré avait le pelage trempé de son sang, la blessure allait le tuer d’ici peu, les larmes qui coulaient sur son pelage se mêlait à ce liquide écarlate. Plus rien ne comptait : elle était morte.
Alors, sous le regard attristé de tous, il pointa son museau vers la lune endeuillée et hurla pour elle, il hurla sa tristesse, et tous firent de même. Les efforts de Nuit n’avaient pas été vainc.
Alors la lune, pour rendre hommage à sa défunte fille adoptive, donna au ciel de la nuit la couleur de jais de son pelage. Puis elle ramassa l’âme égarée et brisée en milles morceaux qu’elle éparpilla dans le ciel. Pour finir, elle prit l’éclat scintillant des crocs de la décédée et s’en revêtit. La lune étincelant dans le ciel, comme jamais, et tous les chants des loups se reflétèrent à sa surface, et un arc-en-ciel de sentiment prit place dans le ciel.
Épis mourut, sous le spectacle chaleureux de voir sa sœur de cœur avoir un tel hommage. C’était le début d’une nouvelle ère, celle du souhait le plus profond de Nuit. Lentement, le loup doré s’effondra, son hurlement se figea peu à peu dans sa gorge, et aucune trace de souffrance de marquait son visage. Si il n’était pas couvert de sang, on pourrait croire que sa mort était naturelle. Alors l’âme brisée d’Épis rejoignit la myriade d’étoiles qui formaient l’âme de Nuit.
Depuis, les loups chantèrent pour la lune, et celle-ci refléta leur chant en un arc-en-ciel de couleur, reflet des crocs. La lune montre ces crocs non pour tuer mais pour réfléchir ce que tous ressentait .

Il paraîtrait que même un groupe d’humain vivant comme les loups, après avoir eu vent de cette légende se firent appeler « Wolfs Fangs » en l’honneur du reflet des crocs de Nuit qui reflétaient les vraies couleurs de la vie. C’était un petit groupe d’artiste, mais ce n’était qu’une légende, enfin beaucoup de légendes avaient bâti notre monde, et on ne savait plus ce qui était vrai ou faux…


Notre mascotte:
♣.. Wolf' Side Story Waffle

L'Usebar de notre guilde:
♣.. Wolf' Side Story 12479158

→ A mettre obligatoirement dans sa signature Wink
Code:
[img]http://img412.imageshack.us/img412/699/12479158.gif[/img]
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♣.. Wolf' Side Story

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