I'M Wifi.
Admine Wiiwii - Chef des DragonScales
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 |  Sujet: » Phénomènes.  Ven 7 Mai - 20:32 | |
| PHENOMENES
Prologue.
Je suis seule…
Seule pour affronter cette épreuve. Je suis entourée par tellement d’être vivant, tous plus nobles et compatissants les uns que les autres, mais je me sens seule… Inévitablement. Là, assise sur ce pauvre matelas mal mené, les bras enroulés autour de moi, me serrant la cage thoracique. Pourquoi ce reflexe, que j’avais acquis au fil du temps? Pour ne pas que mon cœur de disloque. Pour ne pas qu’il rapetisse sous l’effet du chagrin, de la tristesse, du désespoir, puis qu’il ne disparaisse complètement. Laissant un corps vide, comme il l’a toujours était…
Ce corps serait surement bientôt sans vie. Je restais là, à attendre l’issu fatale. La mort. La fin. De tout. Il fallait que je me prépare pour mon dernier combat, l‘ultime. Je vendrais cher ma peau, même si celle-ci n’avait surement plus beaucoup de valeur. Je resterais fidèle à ma réputation. En apparence en tout cas.
Avant de sortir d’ici et défendre ma vie que ne valait guère qu’on la protège, je me suis demander à qui je penserais quand une lame me transpercerait le cœur, déjà si chétif…
Chapitre 1 : La routine
Un tintement retentit soudainement, mais faisant sursauter. J’étais si bien dans mon sommeil, dans mon rêve, dans ma tête… Je survolais une magnifique région. Ne me demandez pas par quel moyen, je ne le sais pas moi-même, mais je me rappelle d’une grande ombre projetée par le soleil sur le sol, ainsi que d’un reflet bleu-argenté m’éblouir pendant quelques secondes. Et c’est dès qu’il eut disparut que ma saleté de réveil à sonné. Je détestais ce bruit strident. Je l’ai détesté dès le premier matin où je l’ai entendu. Il me fait toujours sursauter, à chaque réveil. Mais je me vengeais ! A chaque fois qu’il osait fait ça, je lui donnais une violente claque pour qu’il se taise.
Ce matin, j’ai été encore plus brusque, car il m’avait sorti d’un rêve si merveilleux, si libre. Il a volé de ma table de chevet, pour aller s’écraser contre le mur. J’ai poussé un soupir. Je devais affronter la triste réalité. Dans quelques heures, je ne serais plus libre. Je serais assise sur une chaise, à regarder les mouches voler…
Je rêvais de m’évader, de vivre des aventures, de casser le quotidien. J’en avais marre de la routine, elle devenait insupportable… Heureusement que j’avais des gens sur qui compter pour tenir, sinon, j’aurais exploser depuis longtemps.
Mais pour le moment, je devais me préparer.
Me lever serait déjà une bonne idée, non?… Je me suis assise puis adossée au mur. J’ai pris ma tête dans mes mains, et au bout de deux secondes, je me suis rapidement levée de mon lit. J’ai pris mon réveil et l’ai lancé sur mon lit. Je ne voulais plus voir cette chose.
Puis je me suis dirigée vers mon armoire. Sur le miroir qui y était accroché, j’ai vu mon reflet.
Comme tous les matins, mes longs cheveux bruns étaient ébouriffés dans tous les sens, mes mouvements un peu gauche, et les yeux encore endormis. J’avais aussi un gout amer dans la bouche, ma langue était collante et pâteuse. Vivement la brosse à dent !
J’ai ouvert les portes en bois, et ai pris tout ce dont j’avais besoin. Sous vêtements, pantalon, t-shirt, et pull. Puis je suis passée par la porte au bout de ma chambre, celle qui menait à la salle de bain, pour me faire ma toilette.
Ah ! Qu’est-ce qu’on se sentait bien une fois débarbouillée ! Evidemment, je n’avais pas pris de douche. Les douches, c’était le soir ! Déjà que je n’étais pas tellement du matin… La plupart des personnes autour de moi me disait que, justement, ça me réveillerait. Mais moi j’avais déjà essayé, et ça ne m’avait pas vraiment réveillée. En plus, j’avais étais en retard au collège.
Je me suis ensuite dirigée vers mon bureau, saisi une des deux lanières de mon sac, et l’est jeté sur mon dos. J’ai regardé une dernière fois ma chambre, puis j’ai saisi la poignée de la porte et en suis sortie.
Des bruits très légers me provenait de l’étage du dessous. Je me suis dis que je ne déjeunerai pas ce matin. De une parce que n’avais pas tellement envie de voir du monde. Et de deux parce que je n’avais pas faim.
J’ai espéré ne pas avoir fais trop de bruit en me réveillant ou en me préparant car, avec un peu de chance, je pourrait sortir sans me faire remarquer.
Je suis arrivée en bas de l’escalier, et, apparemment, j’avais été discrète à souhait, puisque les personnes dans la cuisine ont continué de discuter comme si de rien n’était. |
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